Marjorie Herrero

Débarquée en Auvergne il y a une quinzaine d’années par le hasard d’une rencontre, Marjorie Herrero la Nîmoise a creusé depuis un beau sillon coloré.

 

Depuis, elle s’est fait adopter par le microcosme des artistes clermontois. Ses playmobil pixelisés, ses portraits de poupées Barbie, ses origamis sont devenus familiers dans le paysage.

Ils sont sa marque de fabrique. « Les jouets sont toujours présents dans mon travail. Je ne joue plus avec mais j’ai besoin de les utiliser, de les détourner. Parce qu’ils apportent un côté ludique, mais aussi un côté nostalgique. J’aime que mes tableaux renvoient chaque spectateur à son enfance, à des souvenirs ».

 

 L’objet jouet peut aussi bien être intégré à des tableaux en relief, utilisé comme une technique, ou représenté. Même ces arabesques et entrelacs noirs sur fond blanc, dont l’apparence abstraite semble faire bande à part, a un lien avec un jeu de l’enfance : Souvenez-vous, ces petites roues qui permettaient de tracer des dessins complexes à base de cercles, au stylo-bille !

 

Toutes sortes de techniques s’imbriquent dans les tableaux. Le résultat est du coup très varié, mais avec une patte très personnelle : la couleur, le côté ludique, enfantin. Mais aussi une réalisation minutieuse, précise, lisse, graphique : la marque de ses études secondaires en arts appliqués.